lundi 7 décembre 2009

Thomas Robert Malthus (1766-1834)


Sa vie
Lieu & date de naissance :  Guilford (Angleterre) le 13 février 1766

Sa famille : fils d'un gentilhomme campagnard conquis par les thèses de Godwin.

Sa position économique
  • libéral à l'extrême
L'essai sur le principe de population

  • À pour objectif de justifier l'ordre libéral.
  • Malthus remarque un problême dans la société : la richesses peut croître sans améliorer la situation de chaques individus. Cela arrive si la population croît plus vite que la richesses : il y a des gens qui se retrouvent sans biens.
  • Il croît alors que les inégalités sociales que crée le libéralisme est mieux qu'aider les pauvres. Dans un régime libéral, une partie de la population améliore son sort car il permet une limitation de la démographie ; dans un régime communautaire où la population peut se reproduire, tout le monde se trouve réduit à la misère.
Explication :
  • (la loi naturelle du développement) Selon Malthus, la population croît de façon exponentiel alors que la production alimentaire croît de façon géométrique.
    • Dans un environnement suffisant, la population croît tout les 25 ans.
    • Les terres ne peuvent suivre ce rythme longtemps (loi des rendements décroissants [du sol])
  • Dans un monde où tous sont égaux, cette croissance de la population peut être freiné si le comportement matrimonial et sexuel des individus change. Il y voit trois façons.
    • Il songe à des mesures legislatives pour contrôler les mariages, mais il se ravise : il serait impossible de les faire appliquer.
    • Le contrôle des naissances : Malthus est contre car c'est "contraire au commandement de la nature"
    • La renonciation volontaire au mariage et à la procréation. Malthus y voit une solution intéressante, mais n'est applicable que dans une société où règne l'inégalité.
      • Dans une société inégalitaire, seul ceux qui en ont les moyens vont se payer un mariage et avoir des enfants. Donc, si il y a beaucoup de pauvres, le taux de natalité va baisser et ce jusqu'à ce que la pauvreté diminue.
    • Finalement, aucune solution n'est possible au niveau de l'individu dans une société égalitaire. Il faut enlever l'aide aux pauvres pour que la troisième solution soit appliqué.
Conclusion

Il faut retirer l'aide au pauvre, car cet aide permet au pauvre de se "multiplier" et ainsi d'accroître la pauvreté.


La théorie de la rente foncière
 
  • La "loi de la rente différentielle" : le prix du blé est à peu près égale au coût de production de la terre de moins bonne qualité ou selon le coût de la dernière unité de production (coût marginal).

Son oeuvre
              1. Essai sur le principe de population (1798, 1803 (2e édition))
              2. Principe d'économie politique, considéré sous le rapport de leur application pratique (1820)